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Pour une Afrique plus ambitieuse et volontaire
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Pour une Afrique plus ambitieuse et volontaire
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17 novembre 2006

Le changement climatique est devenu une menace à la paix et la sécurité, estime Kofi Annan à Nairobi.

annan_1Durant la conférence sur le réchauffement climatique de Nairobi (novembre 2006), l'ONU a déclaré que la facture de ce fléau pourrait monter jusqu'à 1.000 milliards de dollars par an d'ici

2040. L

'organisation internationale appelle les compagnies d'assurance à intervenir dans les pays en développement, dont beaucoup, comme l'Ethiopie, sont déjà touchés.

Le Secrétaire général a estimé aujourd'hui au Kenya que le changement climatique était désormais l'une des principales menaces à la paix et à la sécurité, déplorant le « manque effrayant de leadership » pour lutter contre le réchauffement climatique et annonçant le lancement du « Cadre de Nairobi », un plan d'action pour aider les pays pauvres à participer au protocole de Kyoto.

Selon l'ONU, le réchauffement climatique pourrait coûter 1.000 milliards de dollars par an en 2040

« Le changement climatique doit compter parmi les principales menaces au même titre que les conflits, la pauvreté et la prolifération des armes qui ont traditionnellement monopolisé l'attention des politiques », a déclaré Kofi Annan, lors d'un discours prononcé à Nairobi, à l'ouverture du débat de haut niveau de

la Conférence

des Nations Unies sur le climat.

Plus de 100 ministres ont rejoint aujourd'hui les débats de

la Conférence

des États parties à

la Convention-cadre

des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) qui s'est ouverte le 6 novembre au Kenya.

Cette Conférence qui se terminera le 17 novembre est aussi la deuxième réunion des États parties au Protocole de Kyoto.

« Le réchauffement climatique n'est pas qu'une question d'environnement comme beaucoup de trop de gens continuent de le penser », a affirmé le Secrétaire général.

« C'est une menace à la santé dans la mesure où les maladies infectieuses comme la malaria ou la fièvre jaune se transmettront plus facilement et plus vite dans un monde plus chaud », a-t-il estimé.

L'augmentation des températures provoquera aussi des sécheresses prolongées, de mauvaises récoltes, une crise de l'alimentation et une raréfaction de l'eau potable, a-t-il poursuivi. Elle provoquera également la fonte des glaciers, l'élévation du niveau des océans et des inondations dans les villes, comme Lagos ou Le Cap, installées le long des côtes, a-t-il ajouté. Sans compter la destruction des écosystèmes comme les forêts et les récifs coralliens.

« Ce n'est pas de la science fiction. Ce sont des scénarios plausibles, basés sur des modèles scientifiques rigoureux et précis. Une poignée de réactionnaires continuent de nier le réchauffement climatique et d'émettre des doutes. Ils doivent être vus pour ce qu'ils sont : hors du coup et hors du temps », a-t-il fait observer.

Kofi Annan a aussi cité le rapport de l'économiste britannique Nicolas Stern, paru à Londres le 30 octobre, mettant en garde contre les conséquences économiques et sociales du réchauffement climatique « qui seront plus grandes que celles des deux guerres mondiales et de la crise de 1929 ». Selon le rapport cité par le Secrétaire général, le réchauffement climatique pourrait entraîner une baisse de 20% de la croissance, « la plus grande récession mondiale jamais connue ».

Les Nations Unies joueront leur rôle pour lutter contre le réchauffement climatique, a assuré le Secrétaire général. « Mais la responsabilité première de l'action incombe aux Etats et dès maintenant à ceux qui sont largement responsables de l'accumulation du dioxyde de carbone dans l'atmosphère », a-t-il estimé. Selon lui, les pays industrialisés « doivent faire bien plus pour réduire leurs émissions » de gaz à effet de serre (GES), dont le principal est le dioxyde de carbone (CO2), qui sont responsables du réchauffement climatique.

« Alors que le protocole de Kyoto a constitué un incroyable pas en avant, ce pas est tout à fait insuffisant. Et alors que nous essayons d'aller plus loin, on observe un manque effrayant de leadership », a-t-il regretté.

Le traité de Kyoto, signé en 1997 par 31 pays industrialisés, prévoyait que les rejets de gaz à effet de serre en 2012 seraient inférieurs de 5% à ceux de 1990. Certains pays voudraient déjà s'engager sur l'après-Protocole de Kyoto.

« Les émissions des pays en développement ne peuvent pas non plus continuer de croître sans entrave », a continué Kofi Annan, visant les économies émergentes comme

la Chine

ou l'Inde, dont les émissions de GES dépasseront en 2015 celle du premier pollueur mondial, les Etats-Unis.

Le Secrétaire général a enfin annoncé le lancement du « Cadre de Nairobi », un plan d'action impliquant six agences des Nations Unies visant à aider les pays en développement, et en particulier les pays africains, à bénéficier des dispositifs d'adaptation prévus par le protocole de Kyoto, notamment des Mécanismes de développement propre (MDP).

Le MDP permet aux entreprises des pays industrialisés ayant ratifié le protocole de Kyoto de financer des projets industriels et énergétiques « propres » dans des pays du sud, afin d'alléger leur facture de gaz à effet de serre et de tenir leurs engagements de réductions d'émissions.

« Le changement climatique menace les efforts pour l'éradication de la pauvreté et la perspective d'atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) est moins certaine », a affirmé à la conférence du Secrétaire général le président du Kenya, Mwai Kibaki.


Le réchauffement climatique favoriserait le développement de certaines maladies, ont affirmé mardi des experts de la santé, citant des augmentations de cas de paludisme, de fièvre dengue et d'autres infections au Kenya, en Chine et en Europe.
Ces spécialistes ont présenté leurs plus récentes conclusions alors que la conférence de Nairobi sur les changements climatiques entre dans ses derniers jours, au cours desquels la poursuite du protocole de Kyoto et la mise en oeuvre de mesures de contrôle sur les émissions de gaz à effet de serre seront à l'étude.
Le climat a un impact sur certaines des maladies les plus importantes sur la planète, et les répercussions semblent déjà être significatives, a ainsi estimé Diarmid Campbell-Lendrum, de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Selon Kristie Ebi, consultante américaine en santé publique auprès de l'OMS, les services de santé publique pourraient même être débordés par les effets du changement climatique.
Outre le fait qu'elle perturbe les zones climatiques normales, l'élévation continuelle des températures "accroîtra les menaces à la santé humaine, particulièrement dans les populations à faibles revenus, et de manière prédominante dans les pays tropicaux-subtropicaux", prévoit un réseau de scientifiques associé à l'ONU.
Ces problèmes de santé publique surgissent de surcroît dans des régions du monde qui ont peu contribué au réchauffement de la planète, note M. Campbell-Lendrum, estimant qu'il s'agit d'une question de justice mondiale.
Au Kenya, où la hausse des températures a suivi la moyenne mondiale, des épidémies de paludisme ou de malaria surviennent désormais en zones de hautes terres, où, auparavant, le temps plus frais limitait les populations de moustiques porteurs de la maladie, a expliqué un représentant du Kenya. Les recherches indiquent que même une légère hausse des températures peut multiplier par dix la population de moustiques, a-t-il ajouté.
Le paludisme, qui n'était présent que dans trois pays du sud-est de l'Europe il y a une vingtaine d'années, touche désormais

la Russie

et d'autres pays voisins. Les médias russes ont signalé en septembre que des larves de l'anophèle, le porteur de la maladie, ont été trouvées à Moscou. AP

annan2

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Commentaires
T
les médias et tous les pays du monde parlent aujourd'hui du réchauffement climatique comme l'une des plus grandes menaces du monde. il agit nocivement sur l'état de santé des populations et est un frein eu développement. mais n'es ce pas un phénomène qui récidive n'avait_il jamais appuru auparavant dans l'histoire du monde? ou alors n'est pas un phénomène prévisible qui aller arriver normalement? cepndant, l'action la plus urgente doit peut-être se faire au niveau des médiaments pour soulager les populations les plus atteintes.
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