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Pour une Afrique plus ambitieuse et volontaire
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  • La liberté est la condition fondamentale de l'épanouissement de la personnalité d'un être humain, Ce blog est un lien de rassemblement de toute la jeunesse africaine. Les africains sont en train de surmonter la culture de la peur, et une fois qu'elle est
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Pour une Afrique plus ambitieuse et volontaire
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30 mars 2007

Pourquoi la sempiternelle question du génocide Rwandais me taraude toujours l’esprit ?

tutsie14 ans après le drame, Aucune explication exacte n’est fournie après l’attentat du 6 avril 1994 contre l’avion du président rwandais hutu, Juvénal Habyarimana, attentat qui servit d’élément déclencheur de cette boucherie Humaine, ce cruel génocide d’un beau matin printanier du 6 Avril 1994 à Kigali.

Ces incertitudes troublantes qui me taraudent l’esprit, m’enjoint de mettre en suspend plusieurs interrogations troublantes, tels des pieds détrempés par la gadoue, d’un drame affreux et pourtant évitable qui fît disparaître des milliers de personnes.

Ces interrogations arrivent en synchronie, ajoutez-y le manque de lumière qui perdure de façon odieuse. Et devant tout ce vide âpre, je suis pétrifié dans cette promiscuité maligne générée par la folie humaine qui a envoyé plus d’un million d’hommes et de femmes au trépas, aux yeux et à la barbe de la communauté mondiale, qui se mua en silence ! Coupable ?

Ce grand génocide de la fin du XXe siècle, dont les images ont soulevé une indignation totale de la communauté internationale, exacerbe mon éternelle urticaire ! Spontané ou prémédité ? Excusez du peu.

Pour les rescapés de cette période anxiogène est entrecoupée de longs jours d’effroi, aussi désarçonné par la phobie de revivre ces heures funestes, la jeunesse paie aujourd’hui le tribut d’un lourd héritage, plongés dans la cruauté inexplicable du printemps 1994, mais pourtant, cette jeunesse qui n’aspire qu’à croquer la vie à pleine dent s’apprête à commémorer le 7 Avril prochain les 14 ans de ce douloureux passé, cet abcès qui ne se referme pas, sous le regard outrecuidant des acteurs et metteurs en scène de cette boucherie macabre, les bourreaux du printemps 1994 à Kigali.

Au-delà de toutes ces interrogations troublantes, la question que je voudrais poser à cette magnifique et joyeuse  jeunesse rwandaise est celle de savoir est ce qu’elle a réellement soldé la sempiternelle question  du génocide rwando-rwandais quoi que fusse t-elle délicate et difficile ?

Et est ce qu’elle est prête à relever le nouveau défi de la mondialisation, qui prône une coexistence humaine, pacifique  et plus juste entre les hommes quelle qu’en soit leur nature, ou leur origine ?

La jeunesse rwandaise s’est elle démarquée de cette période tragique marquée par l’empreinte néfaste de l’humiliation, de l’injustice et de l’abnégation de l’autre ? A-t-elle accepté de briser les barrières précoloniales en s’ouvrant à tout bénef aux autres ?

Pour ma part, je crois que la jeunesse rwandaise doit s’affranchir de ce lourd héritage, né de la bêtise humaine, il est évident que la célébration de cette journée noire est très importante, car le remord est un pré-requis du plus jamais, et le mot Amahoro devrait être le vrai héritage de cette belle jeunesse rwandaise, car à travers ma plume, le 7 Avril devrait être une  journée internationalisée, où tout homme doit penser à préserver la paix et l’équité, car la paix est la panacée à tout, aussi les maux qui minent l’humanité s’effaceront devant elle.

Dans mon livre prochain intitulé « Interrogations troublantes », j’essaie de comprendre le pourquoi, et le comment de cette fatalité humaine, cette animosité soudaine et inexplicable, ce  génocide particulièrement évitable, d’autant plus que des puissances comme

la France

et

la Belgique

avaient crée des zones mitoyennes très sécurisées pour la fameuse opération turquoise. Mais quel était donc le but de cette opération ? Quels sont les commanditaires de l’assassinat du président Habyarimana ? Comment on a pu arriver au génocide, et assister impuissamment aux exécutions sommaires de la population civile tutsie et hutu modérée      ?

J’ai beau m’épanché sur les films « Shooting Dogs », « Hôtel Rwanda », ou bien un « Dimanche à Kigali », aucun de ces films pourtant révélateurs n’ont pu m’étayer concrètement sur les mécanismes de cette déchirure, cette haine rampante et diffuse qui ébranla la fin du XXe siècle, et ce livre «  Interrogations Troublantes » paraîtra très bientôt.

Il est vrai que ce fabuleux pays le Rwanda essaie de se démarquer de ce lourd héritage, qui est trop injuste, et nous exhortons les rwandais quels qu’ils soient de rejeter unanimement cette barbarie maladive…

Vivement le 7 Avril,  pour plus de solidarité, de paix et d’amour entre les peuples.

                        

                  Ravel  Thom.

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Commentaires
D
Voilà, je viens juste de terminer la lecture des 337 pages du rapport Mucyo, je n’ai pas la « chance » d’avoir les annexes à ce rapport, mais elles doivent être de la même teneur.<br /> Que dire ? je reste sans voix, je suis abasourdi, comment peut-on écrire de telles horreurs, quelle est donc cette bande de sauvages sanguinaires, violeurs, trafiquants de drogue, pédophiles et organisateurs complices de cet horrible génocide, « les militaires français » .<br /> Certes, la raison me demande de replacer tout ça dans le contexte actuel des diverses plaintes française et espagnoles qui viennent entacher la réputation chancelante du dictateur Kagamé, qui pillent la RDC depuis 1996 avec, non pas ces milliers de morts, mais ces millions de morts…..<br /> Ce rapport est un tissus d’allégations, si ce n’était pas aussi grave, je devrais en rire, mais les souffrances du peuple rwandais et la douleur de tout ces gens mérite une autre considération, certes, les nombreuses références utilisées dans ce rapport suffisent à en comprendre la teneur, mais trop c’est trop, on connaît bien la stratégie d’information ou plutôt de désinformation employée par le régime de Kigali pour figer l’histoire en 1994 ; personne ne nie le génocide des Tutsis par les extrémistes « interhamwe », personne ne doit nier les exactions commises par le FPR, mais personne n’a le droit de tenir des propos aussi diffamatoires sur le comportement des soldats de Turquoise.<br /> Qu’un soldat de Turquoise est commis ce genre d’horreur, même si j’en doute au plus profond de mon âme, je voudrais bien l’accepter, si on m’en apporte la preuve , autre que des allégations sans fondement, ce serait un crime de droit commun, qui mériterait le châtiment exemplaire qui lui est du .<br /> Cette profusion diffamatoire à l’encontre des soldats français, ces viols à répétition, dans des conditions abjectes, je ne puis rester insensible, je me demande où j’étais en 1994, y avait t-il deux armées françaises, celle des soldats venus, certes un peu tard, mais à qui la faute, pour protéger, soigner, mettre fin aux massacres, enrayer l’épidémie de choléras à Goma, consécutive aux milliers de réfugiés arrivés en RDC, et puis, une autre armée, composée de charognes, assassins et violeurs , trafiquants de drogue à leurs heures perdues, entre quelques soirées alcoolisées et viols à répétition ; je rêve, mais de qui se moque t-on, comment accepter cela, on nage en pleine fiction ; ce rapport est tellement grotesque qu’il n’arrive même pas à me révolter.<br /> A mes camarades, à mes frères d’arme de l’opération turquoise, je dis toute l’estime que j’ai pour vous, ce genres de propos ne doivent en aucun cas vous faire douter de ce que vous avez fait, de ce que nous avons fait, j’espère que la réponse à ce torchon d’injures ciblées et orchestrées ne restera pas sans suite. Je suis fier d’être un soldat de l’opération Turquoise, mon seul regret c’est que nous soyons parti en décembre 1993, nous avons laissé la porte ouverte aux vrais instigateurs de ce génocide, mais qui nous a demandé de partir ?
C
Le Président Kagamé semble avoir eu tord de tendre la main. Il a cru M. Sarkozy à Lisbonne en décembre dernier et M Kouchner lors de sa visite éclaire à Kigali. Il a baissé sa garde et donc perdu la main ! <br /> Dommage, car en novembre et décembre il avait tous les atouts. Tout le monde attendait le rapport de la commission MUCYO. Celui-ci contenait des preuves de l'implication française dans le génocide notamment par son financement au travers de la société d'état, la Caisse Centrale de Réassurance. Au lieu de le publier et d'agir en conséquence devant les juridictions internationales, le Président rwandai semble avoir voulu négocier le contenu de ce rapport avec le gouvernement français. Or, depuis Ho Chi Minh, tous les responsables du tiers monde devraient savoir ce que vaut la parole donnée des gouvernements français successifs. <br /> Aujourd'hui M. Kagamé est pris entre les mandats du juge Bruguière et ceux du juge espagnol. Que "vaut" à l'heure actuelle politiquement le rapport MUCYO ? Dommage, c'est une occasion perdue, et de celles-ci qui se rattrapent difficilement ! Alors, à quand la publication de ce rapport ?
C
“ Que penser de cette volonté du Président Sarkozy de rétablir les relations diplomatiques avec le Rwanda, le 8 décembre dernier à Lisbonne, qui ne peut s'expliquer que par la situation de faiblesse dans laquelle la France commence à se trouver en Afrique et au Rwanda en particulier. <br /> Dans ce pays, qui courageusement a fait front à la "Franceafric", la commission d'enquête "Mucyo" sur l'implication de la France dans le génocide rwandais a rendu son rapport le 16 novembre dernier. Le Président Kagamé se gardant l'opportunité d'une publication.<br /> De quoi M. Sarkozy a-t'il donc peur? Suffisamment peur pour transgresser une décision de la Justice française qui a lancé des mandats d'arrêts contre neufs hauts dignitaires rwandais, y compris le Président Kagamé. Suffisamment peur pour effectuer un « cent quatre vingt degrés » dans la diplomatie française envers ce pays, en indisposant très certainement la « grande muette ».<br /> Mais, il est aussi vrai que M. Sarkozy était, pendant le génocide, Ministre du Budget en France et si c'est bien cette dernière (par l'intermédiaire de la Caisse Centrale de Réassurance ?) qui a fourni aux génocidaires les finances comme le prouverait le rapport « Mucyo », alors ....<br /> Le Président Kagamé se doit de bien évaluer ce revirement, spectaculaire, de la diplomatie française à son égard. Peut-on , en Afrique, croire à la bonté de la France et de ses intérêts, ou doit-on rester vigilant ?<br /> La publication du rapport "Mucyo" permettrait de lever un voile. ”
C
Et si toute les actions du juge Bruguière n'étaient qu'une manoeuvre pour faire élire M Sarkozy! Et surtout faire oublier qu'il était Ministre du Budget pendant le génocide, donc qu'il détrenait les cordons de la "bourse". Cf aussi ci-après:<br /> Kigali, Rwanda, le 21 mai - Martin Marschner von Helmreich, partenaire de la Caisse Centrale de Réassurance (CCR), a indiqué que des sociétés de l’Etat français ont financé l’achat d’armes utilisées par les forces génocidaires, par l’entremise de la BNP-Paris.<br /> De nationalité allemande, Martin Marschner est né le 4 août 1957 à Hambourg. Diplômé en sciences politiques à Bordeaux, section Economie et Finances, il est arrivé pour la première fois au Rwanda en 1987, afin de rencontrer l’Ambassadeur d’Allemagne à Kigali.<br /> Martin Marschner, qui vit actuellement dans la principauté de Monaco, a été entendu hier, lundi, par la commission rwandaise qui enquête sur le rôle de la France dans le génocide. Il avait signé une convention de courtage financier avec la CCR et déposé jusqu’à 20 milliards des francs français, appartenants à ses clients, soit trois milliards d’euros, faisant de lui le principal partenaire, avec près de 80 % de dépôts.<br /> La CCR a été fondée en 1945 par le général Charles de Gaulle, pour permettre à la France de se développer, en créant une compagne de réassurance auprès de laquelle toutes les autres sociétés pourraient transférer leurs risques. Elle n’a pas de statut juridique propre, elle dépend du trésor public, selon le témoin.<br /> La Caisse Centrale de Réassurance couvre un certain nombre de risques, allant des calamités agricoles à ceux de l’armée française à l’étranger, notamment les risques attenants à la présence de ses navires dans des zones à risque, ainsi que les retraites de l’armée.<br /> Le 29 août 1994, la CCR signalait au témoin qu’elle avait perdu un milliard des francs français appartenant à Rochefort Finances, sa filiale. En tant qu’expert des questions financières, Martin Marschner rétorqua qu’il est impossible de perdre autant d’argent sans fournir d’explication circonstanciée. «Il y a des procédures, des règlements. Vous devez me donner des explications. Qu’est-ce que je vais dire à mes clients ? », demanda-t-il à la direction de la CCR.<br /> Le 14 septembre 1994 survint un coup de théâtre : le trésor public français remboursa cet argent. « Une société étatique qui perd un milliard et, 15 jours plus tard, le contribuable qui renfloue la somme, sans aucun élément d’explication, cela constitue un événement anormal. Le contribuable français a ainsi remboursé l’argent détourné par ses dirigeants pour financer le génocide », a affirmé M. Marschner.<br /> Considérant cette période, courant de janvier à août 1994, et se référant aux rapports de l’ONU et de la société civile française, le témoin a conclu qu’il ne subsiste aucun doute sur le fait que les fonds détournés ont servi à l’achat d’armes utilisées par les forces génocidaires.<br /> Martin Marschner a décrit lundi, devant la commission d’enquête, l’implication financière occulte de la France dans le génocide, les mécanismes de détournement, et les fonds strictement occultes qui ont transité par la BNP en provenance des sociétés de l’Etat français.<br /> « Si vous trouvez à la BNR (Banque Nationale du Rwanda. Ndlr.) un document comptable sur la livraison d’armes au cours de cette période, sachez que c’est l’argent de mes clients, détourné, qui a servi à cette opération », a encore déclaré Martin Marschner.<br /> « Ce qui est intéressant, précise le témoin, c’est de constater que moi, qui cherche où est parti l’argent de mes clients, je tombe sur un numéro de compte à la BNP. Vous, qui cherchez d’où est venu l’argent qui a financé les livraisons d’armes aux FAR, vous tombez sur le même compte ! ».<br /> Marschner a émis le souhait de voir l’Etat rwandais se constituer partie civile dans le procès qui l’oppose, depuis 1994, à l’Etat français, du fait que la Caisse Centrale de Réassurance, dépendant du trésor public, a financé de manière occulte le génocide de 1994, dans lequel plus d’un million de Tutsi ont péri. <br /> Dans leurs conclusions, les ONG françaises constituées en Commission d’Enquête Citoyenne (CEC), affirment que la Banque Nationale du Rwanda, dépositaire du trésor de guerre des organisateurs du génocide, a pu tirer des sommes considérables sur la Banque de France et la BNP Paris : FF 2 737 119,65, en six prélè¬vements, du 30 juin au 1er août, pour la Banque de France, et FF 30 488 140,35, en sept prélèvements, du 14 au 23 juin 1994, pour la BNP.<br /> La CEC se demande également comment la Banque de France a pu procurer des moyens financiers (dont 1 500 000 FF, le 1er août 1994, alors que le gouvernement responsable du génocide, et sa banque, avaient quitté le Rwanda depuis un mois) aux auteurs d’un génocide commencé le 7 avril. <br /> La Commission se demande pourquoi la France et la BNP n’ont pas davantage coopéré avec la commission d’enquête des Nations Unies, à propos de la double livraison d’armes aux FAR, évoquée plus haut, en provenance des Seychelles, à la mi-juin 1994, impliquant l’intermédiaire sud-africain Ehlers et le colonel Bagosora, et dont le paiement est venu de la BNP Paris.<br /> Martin Marschner a fait savoir que toutes ces transactions occultes se sont effectuées alors que l’actuel Chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy, était ministre du budget. Alexis Ruset et Terraillon étaient respectivement président et directeur de la CCR.<br /> Dès qu’il eut la preuve que les 40 millions de francs français, détournés par la filière Rochefort Finances, ont été utilisés dans l’achat d’armes et qu’il eut identifié le numéro de compte à la BNP, Martin Marschner a soulevé, en 1994 déjà, la question des livraisons d’armes vers l’Afrique. Il le fit notamment lors d’un entretien avec Paul Dijoud, alors Ministre d’Etat de Monaco. Paul Didoud qui fut, avant d’être nommé à ce poste, Directeur Afrique au Quai d’Orsay, ne s’est pas inquiété outre mesure.<br /> Paul Dijoud, probablement doué de capacités prophétiques, est également connu pour avoir dit sèchement à Paul Kagame, alors chef de la branche armée du FPR, et à sa délégation, en 1992, « si vous n’arrêtez pas la guerre, vous trouverez tous vos frères déjà exterminés à votre arrivée à Kigali ». Paul Kagame, l’actuel président du Rwanda, avait été invité en 1992 à Paris par la France, désireuse de trouver une solution au problème du Rwanda en guerre.<br /> « Tous savaient, ils ont agi en connaissance de cause », a accusé Martin Marschner, avant de conclure à une implication financière directe de la France dans le génocide.
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