Avec Nicolas Sarkozy Va-t-on vers une ère de Fascisation de la France ?
Mardi dernier, je lisais le quotidien Le point, et que vois-je titré en noir et blanc ? selon un sondage paru dans ce journal, le vote de Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle dimanche est largement un vote d'adhésion, selon un sondage Ipsos/Dell pour Le Point, Europe 1, France 2 et 20 Minutes, ça ne m’a pas surpris de voir comment la société française se radicalise et devient de plus en plus xénophobe et raciste.
Mais, Doit-on s'offusquer du rapprochement entre une politique de contrôle de l'immigration et la notion d'identité nationale, ou bien plutôt condamner ce travers bien français qui consiste à croire que la solution d'un problème passe inévitablement par la création de ce nouveau ministère cher à Sarkozy et ses gardes fous ? Il me paraît cependant utile d'examiner la relation qu'il peut y avoir entre immigration et identité nationale.
Les déséquilibres actuels en matière de développement et de niveaux de vie, qui caractérisent la situation internationale dans un monde globalisé aux allures de village planétaire, ne permettent pas l'abolition des frontières. Les politiques d'immigration s'avèrent sans aucun doute nécessaires. Le contrôle de l'immigration aux frontières de pays insolemment et outrancièrement riches par rapport au reste de l'humanité constitue, dans le court et le moyen terme, le seul remède contre un afflux massif d'hommes, de femmes et d'enfants dont la condition serait immanquablement humainement catastrophique compte tenu des capacités d'accueil limitées de ces pays.
On voit bien là les limites de cette politique d'immigration qui doit impérativement s'intégrer dans un ensemble plus vaste de mesures, dans le cadre d'une politique étrangère ambitieuse de rééquilibrage du monde et de lutte contre les inégalités planétaires, dont les résultats ne pourront être effectifs qu'à long terme. En attendant donc le rétablissement d'un équilibre apte à garantir la stabilité naturelle des populations sur leurs territoires d'origine, le déracinement d'hommes et de femmes en provenance de pays défavorisés et leur implantation dans des pays riches doit impérativement être maîtrisé. Cette maîtrise a deux visages : on ne voit malheureusement la plupart du temps que son aspect numérique le plus spectaculaire (limitation du nombre), et on oublie trop souvent son volet culturel (respect des valeurs fondamentales qui font le ciment des communautés nationales).
Ce qui apparaît très dangereux dans cette démarche discriminatoire, ce n’est pas seulement le procédé du chef, mais aussi son discours inquiétant et brutal. Un discours accueilli avec scepticisme par certains commentateurs africains et européens qui voient en Sarkozy, lui-même fils d'un immigré hongrois, un eurocentriste, voire même un raciste, et je dois avouer craindre une radicalisation totale de la politique en France.
L'image forte dans le monde d'une France démocratique et humaniste va prendre un coup terrible avec Nicolas Sarkozy, car ce grand pays ne mérite pas un tel sort, que son enviant héritage civilisationnel soit mis sous menace de dilapidation. Le nouveau chef de l'Etat a inventé des boucs émissaires et s'est constitué des fonds de commerce: les immigrés, les Arabes, les Noirs, les jeunes des banlieues, les marginaux, les marginalisés, etc. Il a réussi à convaincre une majorité de Français que ces gens-là sont une menace pour l'emploi et la sécurité, il leur a promis de rétablir l'ordre par la peur du gendarme et par le verrouillage de la France. Il la France
J’ai en outre appris la démission de l’historien Patrick Weil et sept autres universitaires, annonçant leur départ des instances de la Cité la France.
Dans un communiqué, les chercheurs expliquent que le CNHI, qui doit ouvrir ses portes cette année, "entend changer le regard de nos contemporains sur leur société en rappelant comment, depuis deux siècles, les étrangers, venus par vagues successives, ont contribué à développer, transformer et à enrichir
"L'instauration d'un ministère de 'l'immigration et de l'identité nationale' remet en cause ces objectifs. Les mots sont pour le politique des symboles et des armes", écrivent-ils. la France La CNHI
"Or il n'est pas dans le rôle d'un Etat démocratique de définir l'identité. Associer 'immigration' et 'identité nationale' dans un ministère n'a jamais eu de précédent dans notre République", ajoutent-ils.
Selon les chercheurs, cet "acte fondateur de cette présidence" revient à inscrire "l'immigration comme 'problème' pour
Avec Sarkozy le discours aux forts accents xénophobes et racistes n’est plus rangé dans les placards ou dans les coins de rues, ou mieux dans des petites chambres, où un petit couple raciste se plaignant de la présence des arabes et des noirs dans leur immeuble de Toul, avait malicieusement alerté la police, simulant une agression, fait divers dans la France
Les politiciens Français ont repris ce discours, comme les nazis stigmatisaient les juifs, le pouvoir discriminatoire de Sarkozy incite les français à la haine, une haine incompréhensible à l’égard des étrangers, qui pourtant ont respecté ce pays à sa juste valeur.
En France, on ne cache plus son racisme, on se le permet au vu et au su de tout le monde, en public, dans les médias…, le chef a lui-même a déclaré en campagne électorale : « y’ a-t-il un péché à faire les yeux doux à l’électorat du front national (…), le mal de la France la France la France la France
La France