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Pour une Afrique plus ambitieuse et volontaire
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  • La liberté est la condition fondamentale de l'épanouissement de la personnalité d'un être humain, Ce blog est un lien de rassemblement de toute la jeunesse africaine. Les africains sont en train de surmonter la culture de la peur, et une fois qu'elle est
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Pour une Afrique plus ambitieuse et volontaire
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4 janvier 2008

We Made a Dreams.Barack Obama, We can Believe in?

Hier soir, je ne rêvais pas, pas vraiment, je peux dire que je m’y attendais, mais pas de façon aussi triomphante, Les habitants de l'Iowa ont donné le ton en désignant les premiers leurs favoris pour la course à

la Maison Blanche.

Le très charismatique sénateur  de l'Illinois Barack Obama est arrivé premier dans cet état à 97% blancs.

democratic_presidential_hopeful_sen_barack_obama_d_ill_celebrates_withCe que je pensais arrive intelligemment, je me fis déjà un jour une idée selon laquelle un homme pas comme les autres pouvait conquérir l’Amérique, une Amérique qui se veut changeante, et souhaite se démarquer de la politique controversée et très alambiquée de Georges w.Bush, ce jour là, je sus que les grands savaient s’illustrer, et le 03 Janvier 2007, est aussi une réponse à la nouvelle donne, au nouvel élan que prend l’Amérique et le monde.

Barack Obama, 46 ans, sénateur de l'Illinois, et vainqueur dans les premiers caucus de l'Iowa, est considéré comme le premier candidat noir à avoir des chances sérieuses d'être élu président des Etats-Unis., un homme atypique et très intelligent, d’une prestance extraordinaire, fin orateur, il avait été la vedette incontestée de la convention démocrate de 2004 grâce à un discours qui avait enthousiasmé les délégués. Né d’un père Kenyan et d’une mère blanche du Kansas, Obama sait jouer de cette diversité identitaire pour conquérir une Amérique de plus en plus métissée.

Rappelant devant des associations juives que son prénom signifie "béni" en hébreu, soulignant avec malice que l’on prend fréquemment sa demi-soeur indonésienne "pour une Mexicaine" afin de conquérir le cœur, et surtout les voix des Hispaniques.

Doté d'un fort charisme. Hostile dès le début à la guerre en Irak, il entend imposer sa différence sur ce sujet avec Mme Clinton. Ses adversaires dénoncent son supposé manque d'expérience notamment sur les questions de politique étrangère. Il a placé sa campagne sous le signe de "l'espoir".

A y regarder de plus près, même à Harlem, ce ne fut pas aussi simple que cela. A l'époque de l'entrée en campagne de Barack Obama, un chroniqueur noir écrivait qu'il ne se reconnaissait pas en ce candidat noir. En effet, le sénateur de l'Illinois n'est pas afro-américain mais africain et américain: de père kenyan et de mère blanche. Comme il l'observe dans son autobiographie, "Dreams from my Father", il a grandi à Hawaii et n'a pas connu le racisme du Sud ou les ghettos du Nord des Etats-Unis. A Harlem (quartier à majorité noirs), on en rigole, on accuse les médias d'y avoir accordé trop d'importance. Mais quand Obama, dans son discours, a remercié sa femme Michelle, une noire américaine de Chicago, la salle rivée à l'écran de télé s'est déchaînée en un tonnerre d'applaudissements.

Je me souviens encore de son discours à la convention démocrate en 2004, exprimait cette volonté de dépassement des clivages raciaux: "Il n’y a pas une Amérique noire, une Amérique blanche, ni une Amérique latine ou asiatique: il y a les Etats-Unis d’Amérique." Après le cyclone Katrina, il rejette l’argument, exprimé par des leaders afro-américains, selon lequel Bush aurait agit trop lentement parce que les victimes étaient "noires".

Ce sont "les pauvres", quelle que soit leur couleur, qui sont pour lui délaissés par l’administration républicaine. Obama ne se veut pas le "candidat des Noirs": "Vous ne devez pas voter pour quelqu’un parce qu’il vous ressemble." Il sait que la diversification croissante de l’immigration complexifie les identités et rend caduque les classifications rigides du recensement américain et croit en l’évolution des comportements électoraux: de nombreux Blancs ont votés pour lui lors de son accession au Sénat fédéral.

Pourtant, Barack Obama refuse d’être le porte-drapeau d’une "Amérique post-raciale". Il sait que les clivages raciaux sont toujours prégnants, que le combat pour l’égalité n’est toujours pas gagné. Il comprend l’inquiétude des militants noirs, pour qui la reconnaissance du métissage est fondamental, 70% des Africains Américains pourraient se reconnaître métis, celà affaibliriat la solidarité raciale"black unity" et amoindrirait le poids politique de la communauté.

Dans ce contexte, Obama est un symbole contradictoire. Fils unique du rêve de Luther King, sera-t-il le président d’une Amérique qui ne regarderait plus la couleur de ses enfants? Ou, premier président "noir", son avènement marquera-t-il l’importance des identités dans la vie politique américaine?  Le sénateur Obama séduit tant par son charisme, par sa personnalité, que par son origine ethnique ou raciale, je m’identifie en cette personnalité atypique, et je lui souhaite de la réussite dans la route à l’investiture démocrate.

En cette nouvelle année 2008, l’Amérique a ouvert une grande porte, celle de l’acceptation de l’autre, de la reconnaissance des valeurs humaines et intellectuelles, je serai aussi ravi de voir Madame Rodham-Clinton être élue à la maison Blanche, que ce soit Barack Obama ou elle, ça ne changerait rien pour moi, elle parce qu’elle est une femme, forte, ambitieuse, intelligente, et qu’elle porte de grandes valeurs, et lui parce que c’est un homme, très charismatique issu d’un métissage, et qu’ils sont tous les deux les symboles de l’Amérique nouvelle, une Amérique diverses, celle de l’avenir.

Ravel.

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Commentaires
W
es surtout noir
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